Synopsis
Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général, et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer.
Agnès a choisi le cinéma.
JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air.
Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, de tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR. Hasard des rencontres ou projets préparés,
ils sont allés vers les autres,
les ont écoutés, photographiés, et parfois affichés.
Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié
qui a grandi au cours du tournage,
entre surprises et taquineries, en se riant de leurs différences.
Revue de presse
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Cannes 2017 : Rencontre complice entre Agnès Varda et JR pour Visages Villages
ALLOCINE — 19 mai 2017
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Festival de Cannes : JR et Agnès Varda sillonnent la France des visages
LE PARISIEN — 19 mai 2017
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Agnès Varda et JR créent l'émotion au Festival de Cannes
LE FIGARO — 19 mai 2017
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Cannes 2017 : « Visages Villages », Agnès Varda et JR en toute liberté
LES ECHOS — 19 mai 2017
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Cannes 2017 : « Visages Villages », sur les routes de France avec Agnès Varda et JR
LE MONDE — 20 mai 2017
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Visages villages” : Agnès Varda embarque JR dans un beau road-movie provincial
LES INROCKS — 20 mai 2017
À propos des réalisateurs
Née à Ixelles, en Belgique, en 1928, Agnès Varda y passe sa petite enfance avec ses quatre frères et sœurs. La guerre, en 1940, pousse la famille jusqu’au sud de la France. Adolescence à Sète puis à Paris, où elle suit les cours de l’École du Louvre, et le soir, à ceux de l’École de Vaugirard en section photographie. Agnès Varda devient photographe de Jean Vilar à la création du festival d’Avignon en 1948, puis de la troupe du Théâtre National Populaire au Palais de Chaillot à Paris. Elle réalise sa première exposition personnelle en 1954 dans la cour de sa maison. La même année, Agnès Varda passe au cinéma sans aucune formation. Elle crée alors la société Ciné-Tamaris (une coopérative) pour produire et réaliser son premier long-métrage, La Pointe courte, qui lui vaudra le titre de « Grand-mère de la Nouvelle Vague ». Elle a réalisé depuis courts et longs-métrages, ctions et documentaires. En 2003, elle commence sa troisième vie d’artiste plasticienne à la Biennale de Venise. Elle vit à Paris, dans le XIVe, rue Daguerre. Mariée avec le cinéaste Jacques Demy (disparu en 1990), elle a élevé avec lui Rosalie Varda-Demy, créatrice de costumes puis directrice artistique, et Mathieu Demy, comédien et réalisateur.
JR possède la plus grande galerie d’art au monde. Grâce à la technique du collage photographique il expose librement sur les murs du monde entier, attirant ainsi l'attention de ceux qui ne fréquentent pas les musées habituellement. Après avoir trouvé un appareil photo dans le métro parisien en 2001, il parcourt l’Europe à la rencontre de ceux qui s’expriment sur les murs et les façades qui structurent les villes, et colle leurs portraits dans les rues, les sous sols et les toits de Paris. Entre 2004 et 2006, il réalise Portrait d'une Génération, : des portraits de jeunes de banlieue qu'il expose, en très grand format, dans les quartiers bourgeois de Paris. En 2007, avec Marco il réalise Face 2 Face, la plus grande expo photo illégale jamais créée. JR affiche d’immenses portraits d’Israéliens et de Palestiniens face à face dans huit villes palestiniennes et israéliennes et de part et d’autre de la barrière de sécurité. En 2008, JR part pour un périple international à l'occasion de Women are Heroes, un projet dans lequel il souligne la dignité des femmes qui sont souvent les cibles de conflits. À la même période, il met en place le projet The Wrinkles of the City. Les actions de ce projet visent à révéler l'histoire et la mémoire d'un pays à travers les rides de ses habitants. L’artiste choisit des villes ayant connu des bouleversements tel que Carthagène en Espagne, Shanghai, Los Angeles, La Havane, Berlin et Istanbul. En 2010, son film Women Are Heroes est présenté au festival de Cannes en compétition pour la Caméra d'Or. La même année, il crée Unframed, un projet dans lequel il utilise des images qui ne sont pas les siennes, par des photographes connus ou non, qu’il recadre dans un nouveau contexte, à une échelle plus grande, leur donnant un nouveau sens. En 2011, il reçoit le Ted Prize qui lui offre la possibilité de formuler "Un voeu pour changer le monde". Il crée Inside Out, un projet d'art participatif international qui permet aux personnes du monde entier de recevoir leur portrait puis de le coller pour soutenir une idée, un projet, une action et de partager cette expérience. En décembre 2016, plus de 320,000 personnes dans plus de 139 pays ont participé au projet, par courrier ou via des cabines photographiques géantes installées dans des musées ou les rues du monde entier, de Times Square à Fukushima.
- Réalisateur Agnès Varda
- Réalisateur JR
- 1er assistant réalisateur Julia Fabry
- Musique originale -M-
- Directeur de production Cecilia Rose
- Chef monteur Maxime Pozzi Garcia
- Mixage Olivier Goinard
- Producteur délégué Rosalie Varda
- Producteur associé Emilie Abinal
- Coproducteurs Julie Gayet
- Coproducteurs Nadia Turincev
- Coproducteurs Charles S. Cohen
- Coproducteurs Nichole Fu
- Coproducteurs Etienne Comar
- Production déléguée Ciné-Tamaris
- Coproduction Social Animals
- Coproduction Rouge international
- Coproduction Arches Films
- Coproduction et pré-achat Arte France Cinéma
- Ventes internationales Cohen Media Group LLC
- Distributeur France (sortie en salle) Le Pacte
- Pré-achat Canal +